Certificat de compétence Guide conférencier

Le certificat de compétences inclut les unités d'enseignement attendues pour l'obtention de la carte de guide, à destination des candidat.e.s titulaires d'un diplôme conférant le grade de master.  
Le certificat de compétences Guide-conférencier donne accès à la carte professionnelle de guide-conférencier, délivrée en préfecture. Elle permet aux auditeurs et auditrices, titulaires d'un diplôme conférant le grade de master, d'acquérir les compétences et connaissances nécessaires à l'exercice du métier de guide-conférencier, telles qu'elles sont définies dans l'arrêté ministériel du 9 novembre 2011, modifié par l'arrêté du 28 décembre 2016.
En France, le guide-conférencier exerce une activité réglementée, le plus souvent en qualité de travailleur indépendant et/ou sous contrat auprès de nombreuses structures (agences réceptives, tour-opérateurs, offices de tourisme, etc.). Il rend accessible aux visiteurs français et étrangers les différents types de patrimoines (naturels, historiques, culturels, scientifiques et techniques, matériels et immatériels). Il sait les présenter et les mettre en valeur. Il est autorisé à conduire des visites commentées dans l'ensemble des lieux à accès réglementé, y compris dans les monuments nationaux et musées de France.
La formation met ainsi l'accent sur des compétences spécifiques telles que la méthodologie et les techniques de la médiation orale des patrimoines et la gestion de l'activité professionnelle (statuts juridiques, pratiques du numérique, etc.). L'obtention du certificat de compétences Guide-conférencier requiert un niveau en langue étrangère, régionale ou des signes, et la validation d'une expérience professionnelle ou d'un projet tuteuré.
Le certificat de compétences a donc pour objectif de former de futurs professionnels du guidage et de la médiation qui auront acquis, au cours de leur période de formation :

• les compétences techniques et les connaissances théoriques leur permettant d'assurer les missions d'un guide-conférencier ;
• les compétences techniques et les connaissances théoriques leur permettant de démarrer, poursuivre et/ou développer une activité professionnelle sous un statut d'indépendant et/ou de salarié, en prenant en compte les évolutions du secteur et de la profession (apparition des plateformes numériques, cumul des statuts professionnels, etc.) ;
• une expérience professionnelle significative (autour d'un stage de 12 semaines minimum ou d'un projet tuteuré individuel ou collectif).